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She keeps me up (( Abigail ))

@ Nikolas Queen

Nikolas Queen
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Lun 6 Fév - 23:23


She keeps me up

Nikolas & Abigail • I love when she says, what's wrong with right here on the counter?
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Les rayons du soleil perçant au travers des divers nuages couvrant le ciel de la ville des Sorcières. Le regard posé sur cette longue muraille de pierres gravées à la mémoires des personnes emprisonnées, jugées, torturées et tuées durant les tristement célèbres procès de Salem. Le regard plus que posé, il est perdu sur les divers noms qui te sont familiers, des noms qui font partie de ta lignée, de ton histoire. De votre histoire avec Abigail. Queen, ayant remplacé votre nom d’origine. Queen, qui fait la fierté des femmes de la famille, tant la fierté que rare sont celles qui choisissent d’abandonner leur nom de jeune fille au profit de celui du futur époux. Abby a gardé précieusement le nom de Queen, l’a passé à sa fille. Ta mère a fait de même, père ayant plus qu’accepter de prendre le nom de son épouse. Toi, l’héritier du nom, du patrimoine, de cette histoire toute aussi mystérieuse que tragique. Les yeux focalisés sur deux ou trois noms en particulier. Ils sont importants, pour toi. Pour votre patrimoine perdu dans les méandres de l’histoire. Les pas qui avancent, lentement, les noms défilent. Abigail Williams. Betty Parris. Ann Foster. Sarah Goode. Samuel Wardwell. Margaret Jacobs. Martha Goodwin. Et tant d’autres. Tant d’autres noms souillés, parfois à tort. Mais personne ne savait vraiment. Les plus avisés d’entre vous savaient y faire, se cacher, simuler, mentir comme on pouvait respirer. Légère brise se levant, apportant avec elle un début de neige fraîche, qui ne tiendra peut-être pas. Mains dans les poches. Des bruits de pas en fond, le sourire qui étire tes lèvres. Démarche reconnaissable entre mille, démarche que tu as toujours connu. Celle de cette femme qui sait tout aussi bien te faire sourire que parfois t’effrayer. Celle que tu as aidé, épaulé. Celle que tu aimes comme une sœur, celle qui est ta cousine. Celle pour qui tu pourrais outrepasser certaines limites. Demi tour gauche, tu ne sais que très peu tourner par la droite, cela te donne le vertige.

Tu m’as presque fait attendre Abby.

Caches donc ta joie de la voir enfin sortir de sa spirale habituelle du métro, boulot, aide, dodo. Cela te fait plaisir de la voir dehors, de la voir à l’air libre. Elle est belle à la lumière du jour. Dos à la muraille d’histoire, face à la rouquine, tu t’avances pour la prendre dans tes bras. Rare personne à avoir ce privilège des contacts physiques avec toi. Abigail, elle est hors compétition. Toujours - ou presque - fourrés l’un avec l’autre, jamais l’un sans l’autre. Tic et Tac du couvent d'Équilibre depuis votre plus jeune âge.

Ravi de voir que tu n’as pas cherché une excuse pour échapper à cette petite sortie en famille.

Tu ricanes à cette petite boutade. L’envie de lui demander si elle a eu des nouvelles, une idée peut-être d’où pourrait se trouver Athéna. Si elle a eu des nouvelles de son autre fille. Parce que même si tu n’es pas l’oncle modèle dont Callista pourrait rêver, la traitant avec la pire des indifférences depuis son aveu de la dernière fois, elle reste un membre de la famille, elle reste une Queen et elle le restera toujours. Ou presque. Personne ne sait de quoi l’avenir est fait. Pas même toi. Et cela t’emmerderait bien de savoir à quoi t’attendre. La part de mystère de ce fameux Avenir ne serait plus un secret et ce serait presque frustrant. Tu t’éloignes légèrement de la muraille, la laissant dans ton dos. Le passé est fait pour apprendre des erreurs pour avancer. Les souvenirs sont faits pour rappeler les erreurs de manière floue, pour ne pas s’enliser dans les méandres d’un passé douloureux.

Maintenant que je t’ai kidnappée sans la moindre culpabilité … que se passe-t-il de beau dans ta petite vie, et ne me dit pas “rien”, tu sais que je ne te croirais pas. On te voit si peu en ce moment …

Voix teintée de ton inquiétude si particulière, juste teintée, à peine audible. Barrières dressées par sécurité, bien plus par habitude que par véritable crainte de ce que les émotions de ta sœur pourraient bien te faire.



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@ Abigail Queen

Abigail Queen
Wicked Soul
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Sam 11 Mar - 17:15
She keeps me up
ft. @Nikolas Queen



Tu émerges en entendant le réveil sonner. Bon sang, pourquoi tu l’as mis aussi tôt ? Pour un peu, l’objet aurait pu voler à travers la pièce, finissant sa course contre un mur ou la porte avec un peu de chance pour tes oreilles. Au lieu de ça, tu lui frappes violemment dessus pour le faire taire. Tu as l’impression que ton crâne va exploser. Sans doute un peu trop de boisson hier soir, comme cela t’arrive depuis que tu te retrouves comme une vieille aigrie. En même temps... Ton mariage a volé en éclat, on t’a pris ta fille biologique et ta fille adoptive a pris la fuite. Comment ne pas s’en vouloir et ne pas estimer que tu as fait preuve de négligence vis-à-vis de tout le monde. Tu laisses ta tête retomber sur l’oreiller en lâchant un profond soupir. Te rendormir est sans doute une des meilleures choses à faire. Oui, dormir encore quelques minutes ou même quelques heures, ne te lever que lorsque tu n’auras plus le choix parce qu’il faudra bien aller ouvrir ton bar. Enfin ouvrir... Le préparer pour l’ouverture et remettre un peu d’ordre. Parce qu’à en juger par ton état... Tu n’aurais clairement pas pu le faire avant de rentrer pour t’écrouler sur ton lit. Mais bizarrement, le petit éclair de génie décide de frapper. Tu te souviens pourquoi tu devais te lever aussi tôt. Tu écarquilles les yeux et te redresses brutalement. Un peu trop brutalement, la migraine venant te vriller les tempes en te faisant grimacer.

Douche prise, chemisier blanc et jeans noir enfilés, tu te diriges vers la cuisine pour te prendre un immense café. Si ça peut t’aider à te réveiller et à faire passer la migraine et la gueule de bois, ce sera toujours ça de pris. Tu pestes en osant observer le temps extérieur, éblouie par quelques rayons de soleil. Petite moue sur les lèvres, tu te prépares pourtant. Une paire de bottes à talons, un manteau long, une écharpe, une paire de gants. Et une paire de grosses lunettes de soleil, histoire de ne pas te faire vriller le crâne par une luminosité déjà trop forte à ton goût. Café dans une main, la seconde main dans la poche de ton manteau, te voilà partie pour le lieu de rendez-vous, Leto dans ton sillage. La louve ne te quitte plus depuis le départ de tes filles, même si elle veille toujours à ne pas être tout le temps collée à toi.

Tu n’es pas surprise de le voir déjà là. Ça lui ressemble bien à ton cousin, ce frère d’autres parents mais d’une même aïeule. Tu prends une gorgée de café tandis qu’il te lance déjà une boutade. Tu répliques par un simple grognement, retenant le majeur de ta main libre de se dresser fièrement en guise de réponse moins sympathique. Toujours un peu ado sur les bords lorsque tu as juste la flemme de répondre par une autre boutade. Tu le laisses pourtant te prendre dans ses bras, lui rends même son accolade avant de glisser ton bras sous le sien quand il s’écarte. Mais voilà que celui avec lequel tu as toujours fais les quatre cents coups te lance une nouvelle boutade. Si tu n’avais pas eu ces énormes lunettes te mangeant une partie du visage, Nikolas aurait pu te voir rouler des yeux. “T’as bouffé un clown au petit-déj ou quoi ?” Ta voix est un peu éraillée, tu te râcles la gorge. Heureusement qu’il n’y a que de l’alcool là-dessus. S’il y avait le tabac en prime, tu aurais sans nul doute pu obtenir une voix encore plus grave que celle du Père.

Nouvelle gorgée de ton breuvage sombre tandis que vous commencez à avancer. Le calme ambiant apaise quelque peu tes tourments. Juste parce que tu peux profiter d’un moment avec l’un des rares membres de ta famille restant encore à Salem. Certes, le Couvent est aussi une famille. Mais ce n’est pas tout à fait la même chose. Pourtant, cet équilibre de quiétude est particulièrement précaire. Preuve en est qu’il est troublé par une simple question, suivi d’une injonction à ne pas répondre par un simple “rien”. Ton bras glisse de celui du presque quinquagénaire, ta main retourne dans la poche qu’elle avait quitté un peu plus tôt. Tu commences déjà à placer une distance entre vous. Déjà que tu n’aimes qu’on vienne te tirer les vers du nez, tu aimes encore moins cela lorsqu’il te reste encore des traces d’alcool dans le sang. Oh tu te doutes bien qu’il est au courant de ce penchant. Tout comme il connait ta magie, tu connais la sienne. Il est difficile de lui cacher des choses lorsqu’il veut en savoir plus. Si tu n’étais pas avec un membre de ta famille le plus proche, tu te serais attendue à voir ta louve arriver. Parce que tu es devenue sa meute le jour où elle t’a ramené chez toi lorsque tu étais enfant. Mais elle ne viendra pas parce qu’elle sait qu’elle n’en a pas besoin cette fois. Distraitement, tu te mordilles l’intérieure de la joue. Hors de question que tu parles de tes filles. “Au risque de te déplaire, rien de nouveau. Juste du travail.” Et un peu trop de bouteilles vidées depuis ton propre stock.

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