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King of the Clouds (( Eodum ))

@ Nikolas Queen

Nikolas Queen
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Mer 4 Jan - 23:22


King of the Clouds

Nikolas & Eodum • I don't wanna be the one be the one to have the sun's blood on my hands. I'll tell the moon take this weapon, forged in darkness, some see a pen, I see a harpoon
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Une petite musique d’ambiance qui couvre à peine le bip incessant des caisses qui s’activent. Entre les achats, les retours de certains cadeaux de Noël qui n’ont pas plu, les pauvres employés ne savent plus où donner de la tête. Certains d’entre eux se perdent même dans les rayons alors qu’ils connaissent le magasin par cœur. Mais qui a bougé le rayon couches bébé et hygiène ? Un criminel sans doute. Sarcasme que tu gardes pour toi, bien trop occupé à trouver tous les éléments de la liste de course. Tu aurais pu envoyer Abby ou quelqu’un d’autre du Couvent pour faire les “quelques” courses pour les membres les plus jeunes du foyer. C’est que les enfants ont des besoins - et surtout des demandes - très particulières, extrêmement spécifiques. C’est cette marque de biscuits et pas une autre. Personne. Tu n’es personne pour juger les préférences en guise de friandises des plus jeunes. Ils ont leurs petites habitudes depuis qu’ils sont avec toi et tu veilles pour que cela ne ressemble pas à des caprices mais bien à une simple demande un peu trop détaillée. Liste de course entre les doigts, le panier à peine rempli. T’es devant le rayon confiserie et t’as l’impression d’être aveugle. T’as l’impression d’être aveugle et de ne pas trouver ce que tu cherches. Si cela se trouve, il n’y en a même pas et tu te fatigues la réflexion pour rien. Ou alors c’est devant ton nez mais tu réfléchis tellement que tu fais abstraction de ce qui se trouve sous tes yeux. C’est ça ton problème dans ce genre de moment. Trop de bruit. Trop de monde et trop de réflexion. Tu entends des discussions qui ne te regardent pas. Un gamin qui tape un caprice au milieu de l’allée cookies et sucreries. Il est non loin, il chouine, il crie. Tu te manges son émotivité dans la gueule. Petit bout de presque six ans, à la tonalité très aiguë de sa voix, qui est contrarié. Papa et Maman ont dit non pour le paquet de super cookies au beurre de cacahuète qu’il a vu en publicité à la télé. Mère qui manque d’autorité, père qui lâche un lourd soupir. Mère presque triste de voir son fils dans un état pareil pour des cookies, père blasé et légèrement saoulé par la situation.

Le caprice du gosse, il attire l’attention d’une vieille dame qui se montre étrangement douce avec le petit, lui expliquant que c’est pour sa santé que ses parents refusent, qu’il pourra en avoir plus tard, pour son anniversaire par exemple. Petite grand-mère qui est une inconnue mais qui a plus de pouvoir pour calmer l’enfant que ses propres parents. Toi t’es perdu face aux diverses marques de gâteaux, biscuits et autres. Ton attention, elle est focalisée sur le caprice du garçon qui se calme, il renifle, toujours sous l’emprise de sa contrariété, de sa frustration, mais il se calme, il arrête de bousiller les oreilles des personnes environnantes. T’as l’air absent, comme si tu dissociais - et pas que légèrement - face aux confiseries. Tu cherches pourtant, tes yeux font tout le travail, de droite à gauche. De haut en bas. Parfois tu relis la liste de courses pour être certain d’avoir le nom en tête. Mais rien n’y fait. T’es perdu et tellement dans ta recherche que tu ne penses même pas à demander de l’aide à quelqu’un passant à côté pour t’aider à trouver ce que tu cherches. Tu marmonnes la marque de biscuits, en boucle, comme si tu étais un disque rayé, pour ne pas perdre le nom, tandis que ton regard continue de balayer l’étale devant toi, en espérant pouvoir trouver sans attirer trop l’attention des gens autour de toi. Bien qu’un peu d’aide ne serait pas de refus, tu es très loin d’avoir envie d’être dans la ligne de mire de qui que ce soit.


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@ Eodum Yoon

Eodum Yoon
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Jeu 5 Jan - 16:38

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Si c'est un destin inévitable,
pourquoi vouloir l'éviter ?
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Des courses. Sérieusement, il n’y a pas du style Uber Eats mais version sorcier ? Eodum marchait en soupirant, prenant son téléphone en main pour regarder sa liste. Il manquait deux choses au mage noir, de la viande pour Hitam et de la sauce tomate. Se promenant dans les rayons à la recherche de sa quête, l’homme aux cheveux brun avait toujours cette attitude hautaine accroché à lui. Et puis, quoi de mieux de se faire reconnaître dans les rayons à la recherche de sa sauce tomate. Un gamin l’avait reconnu. Pitié, pourquoi maintenant. Reste zen, ça va le faire, le gosse pointait son doigt dans sa direction criant de joie, le mage qui soupirait discrètement, sa célébrité était donc absolument partout.

L’homme s’éloignait rapidement se retrouvait dorénavant dans les rayons confiseries, non mais il n’arrivait donc jamais à acheter sa pauvre sauce tomate et sa viande pour son familier. Il fit donc semblant de regarder les gâteaux qui se situait en face de lui, regardant à gauche puis à droite si le gamin ne l’avait pas suivi. Le cœur battant, il continuait à regarder les confiseries mais un homme attirait son attention, au fond de lui, il semblait le connaître. Eodum s’avançait en raclant sa gorge comme pour attirer l’attention dans sa direction. Le mage noir fronçait les sourcils en l’observant mais le mannequin restait pourtant zen mais on voyait que dans son regard, on pouvait lire la haine et la destruction.

« J’suppose qu’on se connaît. » finissait-il de dire pour briser ce silence qui s’installait malgré les bruits environnants. Ses paroles qui étaient aussi froide qu’une lame de rasoir, son regard qui se reportait vers les cookies l’air de rien en haussant les épaules mais il s’en fichait en réalité. Eodum prenait les fameux cookies aux beurres de cacahuètes en prenant des gâteaux par-ci par-là. Franchement, de base, il était là à cause du gosse qui criait de joie en lui pointant du doigt, quelle impolitesse vraiment. Dans quelle situation qu’il s’était mis. De base, il était là pour ses courses bordel et étrangement le gosse était de retour pour lui parler, dès que le gamin ouvrait la bouche, s’était pour lui poser trente mille questions à la fois. Un souffle sorti bruyamment de la bouche du sorcier. « Tu ne veux pas mourir étouffer par des cookies ? Je te jure, je vais te les faire bouffer si tu reposes une question. » Disait-il irrité par le comportement du gamin qui avait l’air d’avoir huit ans. Ce fameux gamin qui commençait à pleurer en quittant le rayon en courant les larmes aux yeux.

« Bon débarras, bordel. » rajoutait le brun en le suivant du regard puis celui-ci se reportait sur le père du couvent. « Bon, j’en était où, moi ? Ah oui. » Le sorcier noir réfléchissait. C’est vrai qu’il avait l’air de le connaître ou à moins qu’il niait de le connaître, possible mais Eodum n’oublie pas un visage enfin ce n’est pas le genre de personnage.. Le sorcier voulait absolument savoir ce que le père du couvent allait dire à ses réactions surement disproportionnées mais c’est ce qu’adorait le mage en réalité instauré la terreur ou être vu comme un héros de sorcier de magie noir.


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Ven 6 Jan - 2:13


King of the Clouds

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Évidemment qu’une grand perche comme toi, à l’allure de dandy épuisé par la vie, cela finit par attirer l’attention. Et si tu pensais attirer l’attention d’un employé qui aurait pu t’aider sans que tu n’ai l’impression de te prendre des lames de rasoir à chaque mot prononcé en face, tu te trompes. Un gosse. Presque une trentaine d'années tout de même, mais un gosse à ton échelle. C’est un gosse qui attire ton attention avec une petite phrase même pas teintée de bienveillance. Un truc lâché comme dans les pires films à peine bon pour passer une soirée à se moquer des mécanismes de série B très mal employés. Il suppose que vous vous connaissez. La voix ne te dit pas grand chose. Mais cela a l’effet escompté. Tu tournes d’abord le regard puis la tête vers le mannequin. Effectivement. Tu le connais de réputation - que ce soit dans le mannequinat ou sorcière - mais également de nom sans pour autant réussir à complètement t’en souvenir. Pas faute d’essayer, mais les prénoms et noms aux consonances asiatiques ont toujours été comme ton petit calvaire à retenir. Non pas que tu ne le veuilles pas dans un élan de racisme, juste ton cerveau n’arrive pas à retenir les sonorités. Alors bien généralement, c’est “jeune homme” ou “mademoiselle” avec toute la décence et la bienveillance dont tu peux faire preuve. Le bout de ta langue passe sur tes lèvres, cherchant tes mots alors qu’il détourne son attention de ta misérable petite recherche de biscuits pour s’attarder sur un gamin un peu trop enthousiaste à l’idée de rencontrer son idole au supermarché. Enfin, si on peut appeler le Family Dollar un supermarché. C’est plus une sorte de magasin fourre-tout qui n’a aucun sens. Il fait preuve d’une violence verbale sans concessions. Violence qui te tire un soupir, long soupir. T’es trop vieux pour ces conneries. T’es trop vieux et personne pour le reprendre sur sa manière de parler aux enfants. T’es ni son père, ni son Père. Ni même un ami proche. T’es personne. Tu te bouffes sa haine en pleine gueule. Haine forte. Haine masquée derrière un air zen qui n’est qu’une façade. Gamin qui part en courant, en chouinant. Quand ce n’est pas l’un, c’est l’autre. Mais tu t’entends penser parfois ? Oui. Et t’es pas fier de ce qui te passe par le crâne parfois, tant tout semble t’épuiser. Il est où, le Nikolas patient, bienveillant. Il est resté au Couvent.

Bon débarras. L’envie d’acquiescer d’un simple geste de la tête. Mais lui donner raison ne serait pas lui rendre service. Ni à lui, ni à toi. Il en était où. Tu ne peux pas vraiment l’aider là-dessus. S’il est dans le rayon cookies, c’est peut-être qu’il en voulait. Ou alors était-il simplement présent pour fuir le petit fan d’une dizaine d’années tout au plus. Tant qu’à faire, avoir quelqu’un de légèrement plus loquace que toi à tes côtés - en même temps, faire plus loquace que toi, c’est pas difficile - pour demander de l’aide. Après tout, il s’est approché de toi, délibérément et t’as lancé un froid glacial en pleine face. Autant le mettre à profit. Il a plusieurs paquets de biscuits de tous types pris ça et là. Peut-être pourra-t-il t’aider à trouver ce que tu cherches avec plus d’aisance que si tu cherches tout seul. Tes yeux qui détaillent sans trop d’insistance le contenu de son panier et tu remarques les fameux gâteaux que tu cherches depuis une bonne dizaine de minutes. Tu t’approches tout en gardant une certaine distance, ne pas percer la bulle des autres lorsque tu n’apprécierais pas que l’on perce la tienne sans t’avoir prévenu au préalable.

Fort probable jeune homme … J’peux vous demander un service ?

Tu ne pouvais pas directement demander où il avait pris ses cookies au beurre de cacahuète ? Non, il faut que tu fasses preuve d’une politesse qui t’es propre, celle de toujours demander l’avis, le consentement de quelqu’un avant de les agresser de mille et une questions. Surtout après le savon verbal qu’il venait de passer au môme un peu trop surexcité.


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Sam 7 Jan - 12:44

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Eodum le regardait. Cela semblait étrange pour lui, pas de réaction. Tant pis, il aura essayé de créer une embrouille dans un supermarché. Le mage noir haussait les épaules lâchant donc l’affaire. Son regard rempli de haine se reportait sur les pauvres cookies, heureusement que ces cookies n’avaient pas d’âmes et qui plus est, n’avait rien demandé.  Enfin une parole, alléluia, Eodum remettait correctement sa veste en col à revers.

« … Oui ? Un service ? Quel genre de service ? » Et puis quoi encore ce n’était pas marqué ‘’Esclave’’ sur son front mais bon apparemment, il n’avait clairement pas le choix et il ne pouvait pas utiliser de magie dans un supermarché et surtout devant le regard des humains avec leurs enfants. Eodum devait rester sur ses gardes, un service demandé par un père de couvent, ça pouvait être n’importe quoi pour lui. Peut-être que pour lui ça sera de la torture ou même autre chose encore bien pire. Voilà qu’il s’imaginait bien des pires scénarios. Pourquoi il s’imaginait ça, c’était censé être lui qui devait faire peur.

Mais voilà que son téléphone sonnait, c’était son agent qu’il appelait pour caler un rendez-vous avec une célèbre marque de vêtement. Eodum soupirait, il n’arriverait jamais à se concentrer sur une seule et même tâche. Il laissait sonner, tant pis, son agent pouvait attendre quelques minutes de plus. Bien sûr que l'agent n'était pas patient, un second appel se fit entendre. Poussant un soupire, il commençait à redresser le téléphone dans la direction de son oreille.

« Excusez-moi. » Le mage décrochait en fronçant les sourcils. « Oui ? Comment ça on m'a annulé le rendez-vous chez Thunderous ? Mais non, j'avais dit décaler pas d'annuler. Qu'on remette le 10 janvier. J'ai un rendez-vous chez le vétérinaire avec Hitam. et je ne peux absolument pas le décaler, le jour là est plus important pour mon chien. » Eodum soupirait, non mais sérieux. Le sorcier raccrochait avec son agent.« Je suis sûr que je n’ai même pas dis d’annuler. Non mais franchement. Je me rappelle très bien quand même. ». Le mannequin mit son téléphone en silencieux afin d’être plus tranquille et le rangeait dans sa poche, il voulait savoir ce que voulait le père du couvent et quel était son service qu’il voulait lui demander. C'est peut-être quelque chose de banal qui veut lui demander ? Mais bon, si il ne lui dit pas, c’est sûr qu’Eodum resterait sur ses gardes.




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Dim 8 Jan - 0:10


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L’air excédé, c’est ce que tu peux lire dans le regard sombre du jeune homme droit comme un piquet. Les épaules légèrement en arrière, le regard droit et froid, l’expression faciale presque inexistante. typique d’un métier où l’on ne vous demande pas d’être vous-même mais juste un portique de quelque chose, d’une idée, d’un vêtement. Le prénom ne te reviens pas, pourtant tu le connaîs, de loin, par le biais d’un de tes jeunes apprentis. Mannequin, mais pour qui, tu ne sais plus. Il y a beaucoup de chose que tu ne sais plus, à croire que tu commences à devenir sénile avant l’âge. C’est ce que te balancerai Abby pour te vanner si elle était là, face à toi et ton air perdu, face à lui et son air contrarié. Un service, quel genre de service. Tu ne vas rien lui demander de sordide ou encore de glauque. Arrêté avant même de pouvoir lui parler. Un coup de fil, visiblement important. Laissé à son engueulade téléphonique, le regard de nouveau porté sur les noms de cookies - il va te falloir des lunettes, c’est bon, tu en es certain maintenant - pour chercher cette maudite boîte. Son agent semble avoir fait de la merde. Et visiblement, pour ne pas changer. La conversation, elle ne te regarde absolument pas mais tu ne peux t’empêcher d’écouter un minimum. Pas intrusif, juste pour savoir à quel moment tu pourras “l’agresser” pour les cookies du petit Jimmy. Il ne se rappelle même pas avoir demandé d’annuler puis plus rien. Décompte silencieux, pensé, jusqu’à cinq pour être certain de ne pas le déranger plus que ça. Quel genre de service. Le genre de service qu’un grand-père souhaitant faire plaisir à ses petits enfants demanderait à un jeunot approchant de la trentaine sans avoir l’impression de trop le déranger. Silence, retour à la conversation humaine.

Le genre de service qu’un vieux comme moi pourrait demander. Je voulais juste savoir où vous aviez trouvé les cookies au beurre de cacahuète ?

Tu fais bien de préciser directement le service juste après. Sinon, l’on pourrait croire à une avance très peu convenable, surtout dans une supérette entre les cookies, les bonbons et autres confiseries. Véritable arme de destruction massive préférée pour les kidnappeurs d’enfants. Tu n’as sans doute pas eu la meilleure approche du monde. Phrase d’accroche, zéro sur quatre, on repassera pour la suite du devoir. T’espères juste qu’il s’en souvient, t’es pas dans la merde sinon. Parce que s’il les à prit “juste comme ça”, sans trop regarder, il ne va pas vraiment pouvoir t’aider. Ce qui serait vraiment dommage. Enfin vraiment dommage pour toi. Au pire, lui doit s’en foutre comme de sa première couche. Tu vois déjà, de ton côté, les yeux larmoyants du petit Jimmy quand tu vas revenir sans ses cookies aux beurre de cacahuète. Petit Jimmy, jeune sorcier de moins d’une dizaine d’années qui sait ce qu’il veut. Le regard alternant entre les cookies dans le panier et l’étalage de confiserie, la main tenant la liste glissant dans la chevelure noire, remettant quelques mèches en place - alors que tu sais très bien que cela ne restera pas en place bien longtemps tant tes mèches sont indisciplinées et indisciplinables.

Et je suis navré pour votre … rendez-vous.

C’est sorti comme ça. Comme venant de nulle part, sortit du trou du cul d’une vache, juste histoire que le silence ne vous englobe pas totalement. Quoi qu’avoir du silence et du calme, dans un endroit comme le Family Dollar, c’est comme avoir du bruit dans l’espace. Fortement très peu propable.


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Dim 8 Jan - 15:10

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Bon finalement, rien de grave. Le père du Couvent voulait tout simplement les cookies aux beurres de cacahuètes.
« Oh... Euh... Prenez-les, je n’en ai pas besoin. J’faisais genre d’en prendre pour échapper au gamin qui m’a posé trente mille questions à la minute. » Eodum hochait la tête en lui tendant ce fameux paquet qui se situait avant dans son panier en déglutissant afin qui le récupère. Il était doué aussi pour cacher sa haine et c’est ce qu’il était en train de faire. Le brun reposait une fois qu’il a donné les cookies à Nikolas, il le valait mieux les reposer sachant pertinemment qu’il n’allait pas les manger pour ne pas faire de gâchis. Espérant que son agent aussi n’allait pas lui envoyer un membre du staff pour aller le récupérer dans ce supermarché. Il était toujours à la recherche de sa sauce tomate et de la viande pour son familier.

« .. Vous savez où je peux trouver la sauce tomate, j’ai l’impression qu’ils ont changé tous les rayons. Je vous jure, j’ai appris à mémoriser tous les rayons mais là ils ont tout modifié, on se sent paumé dans les trucs là. » Eodum soupirait, c’est quoi à quel moment de ton existence, tu t’amuses à tout modifier dans un pauvre supermarché qui n’a sûrement rien demandé de sa vie heureusement que ce magasin n’a pas d’âme sinon ça sera vraiment flippant. Il est navré pour le rendez-vous, c’est qu’un rendez-vous. Ce n’est pas un drame s’il a pu le décaler.

« Oh, ne soyez pas navré. C’est qu’un rendez-vous, le plus important c’est mon familier. » Et c’était vrai, Eodum voyait Hitam comme son enfant, la prunelle de ses yeux, pour la plupart des gens, les animaux, il ne voyait pas de la sorte C’était pour faire un check-up entier. De la santé jusqu’à ses griffes, crocs et etc. Et puis, un bruit sourd si fit entendre, bam panne de courant. Plongé dans le noir, Eodum sortait instinctivement son téléphone afin de mettre sa lampe torche.

« Non mais, ils ont décidé de nous faire chier jusqu’au bout, quoi. C’quoi leur but, nous foutre la trouille avec leur problème de panne courant, on n’est pas à Halloween, merde. On est en Janvier pas en Octobre. » Disait-il en soufflant, ça y est le gamin grincheux était donc là.

Alors qu’un employé venait d’hausser la voix afin que tout le monde entende ‘’Rassurez-vous, tout va bien, on fait notre maximum afin de trouver la raison de la panne de courant.’’ Du bla bla. Il le sentait bien que ça n’allait pas, les pleures des enfants se firent entendre, pauvres parents.

« Vous croyez qu'on va s’en sortir ? Parce que j’sens qu’on va devoir les aider humains là. »




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Dim 15 Jan - 23:59


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Prenez les qu’il te dit. Il n’en veut pas. Il les a pris comme ça, juste pour échapper à Question Man. Un léger sourire perle à tes lèvres alors que tu te saisis avec lenteur du paquet de cookies. C’est très bien comme ça. Tu n’as plus grand chose sur ta maigre liste de courses. Puis il te retourne la question. Une aide contre une autre. C’est tout toi ça en plus. Aider les autres. Donnant-donnant. Il demande si tu sais où est-ce qu’il peut trouver la sauce tomate. Tous les rayons ont été bougés. Il se sent paumé. Il faut bien avouer que tu t’es retrouvé tout penaud en voyant que la plupart des rayons avaient été réagencés à “l’européenne”, dans un mode de fonctionnement de labyrinthe, comme pour forcer inconsciemment à la consommation. Vous n’êtes plus à Family Dollar mais à IKEA sauf que ce ne sont pas des meubles mais bel et bien de tout et n’importe quoi qui est vendu dans ces étalages tenant debout par la simple volonté du Bon Dieu. Parce que, honnêtement, certaines étagères sont tellement fourrées - déjà que même une dinde à Thanksgiving se trouverait lésée - qu’à peine un enfant poserait son doigts dessus que tu pourrais parier qu’elle s'effondre sans préavis. L’appel, t’es navré, ne le soyez pas qu’il te rétorque. Son familier est plus important. Tu fronces un sourcil. Familier. Terme que tu n’as jamais entendu employé pour un animal de compagnie ou un animal totem. La sauce tomate. Cela te revient en pleine poire alors que tu tournes la tête. T’es persuadé, en plus, de l’avoir vu en arrivant, dans ce rayon avec les diverses sauces qui est - avant le remaniement - à la place du rayon des arts créatifs.

Léger bruit de grésillement pour commencer. Le regard distrait par le son qui mène l’inconscient à lever le regard sur les néons blafards collés au plafond. Ils grésillent encore un peu, très légèrement avant qu’un bruit sourd ne se fasse entendre. Panne de courant. Plus rien. Dans le noir. Tu souffles un peu,  par le nez. T’as pas peur de noir, mais ce n’est clairement pas l’environnement dans lequel tu te sens le plus à l’aise. ils ont décidé de vous faire chier jusqu’au bout. Mauvaise matinée pour le jeune homme en face, mauvaise journée qui s’annonce pour lui. Long souffle, lent, pour calmer tout ce qui entoure. Les enfants paniquent, les adultes tentent de calmer les plus jeunes, les petits vieux commentent que “de leur temps, ce se serait jamais passé comme ça”. Une voix résonne dans les rayons, passant outre les cris d’enfants, les larmes de crocodiles de nourrissons réveillés par le son assourdissant de la panne. Rassuez-vous, tout va bien, on fait notre maximum afin de trouver la raison de la panne de courant.” Rassurer, c’est pas dans les cordes de la personne. Visiblement. Enfin, audiblement surtout, parce que même l’employé, il n’y croit pas. Tu sens bien que rien ne va. Que la coupure de courant, elle va durer plus longtemps que ce que cela devrait.

Je crois oui. Enfin, c’est … juste une coupure de courant.

Quand tu vois les jeunes adultes - enfin surtout Eodum avoir la présence d’esprit qu’un presque cinquantenaire comme toi n’a pas - allumer leurs torches de téléphones, tu fais de même, braquant le faisceau lumineu sur le sol afin de ne pas aveugler les personnes autour de toi. C’est juste une coupure de courant qui fait monter une angoisse générale qui te prend à la gorge. Angoisse et panique générale que tu avales, déglutis avec peine. L’empathie te perdra, un jour, c’est ce que ta mère te disait avec son regard doux. Si tu ne te blindes pas, elle te bouffera. Elle te bouffe, actuellement, parce que tu ne dresse pas tes propres barrières, tu n’as pas eu le temps. Tu en profites, d’avoir le téléphone en main, un petit message, à Elli, un autre, à Abby, pour qu’elles ne s’inquiètent pas. Tu vas avoir du retard à la boutique et dans la livraison de tes maigres courses au Couvent. Les employés passent, ça et là, pour tenter de trouver la source de la coupure d’électricité qui plonge le magasin dans le noir le plus complet, seule source de lumière, le soleil à l’extérieur, mais soleil froid de Janvier qui est terne, qui est froid. Lumière froide, pas une seule once de chaleur ne dégage de ce soleil qui est là, sommes toute, juste pour faire joli. Il sent qu’il va falloir aider les humains. Nouveau sourcil qui se fronce. Parce que vous ne l’êtes pas, vous, humains, peut-être ? Ce genre de parole à le don de titiller tout ce que l’on t’a appris sur l’acceptation des autres. Ils sont tout aussi humains que vous ne l’êtes.

On … enfin bon. Oui, on va sans doute s’aider les uns, les autres.

T’es blasé. Clairement. Tu ne sais même pas vraiment comment pour aller pouvoir aider. Parce que oui, tu comptes bien à ce que le jeune homme aide, lui aussi, même si ce n’est pas spécialement dans ses cordes. Haneul te le dit souvent, il est spécial comme garçon. Opportuniste, souvent solitaire et égoïste. Tu te permet un petit geste familier envers lui, lui tapotant légèrement l’épaule. Qu’il se dise une chose, vous aider les autres, et tu l’aideras ensuite avec sa sauce tomate. Une des employées arrive dans l’allée cookies, en panique. Les plombs ont sauté, c’est rien de grave. Rien de grave. A la vue de sa tronche, c’est faux. Elle tremble, elle a du mal à respirer et s’agrippe à Eodum.

Y’a … Y’a …

Elle ne finit même pas sa phrase. Elle n’y arrive pas. Le souffle lui manque.


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Lun 16 Jan - 17:07

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Toujours cette fameuse panne de courant que personne ne semble savoir comment la résoudre, Eodum composait rapidement le numéro de téléphone de son agent pour avertir du problème, aurevoir douce sauce tomate, ça sera pas là que tu seras achetée. Les cris, les pleurs des enfants. Pitié, sérieusement. Le sorcier noir était à deux doigts de crier, une torture pour lui. Certainement qu’il n’aurait pas d’enfant sûrement à cause d’eux. Justement après ces courses, il devait aller au Chat Noir pour voir Haneul.

Il voulait que tout ça se finisse. « Bon, j’espère que tout ça va se remettre en ordre parce que je dois aller au Chat Noir. » soufflait le sorcier noir. Il devait s’y mettre du sien même si ce n’était pas dans ses cordes. Eodum tournait soudainement la tête en voyant une petite fille d’au moins neuf ans qui était perdue et qui sûrement avait perdu aussi ses parents dans la coupure de courant. Le sorcier fronçait les sourcils pourquoi se rapprochait d’elle de lui ?

« Papa ? » Un étouffement se fit entendre de la gorge d’Eodum. Lui ? Son père ? Sérieusement, elle est aveugle ou quoi ? Elle parlait au mannequin, celui qui a une célébrité à tenir. Il s’accroupissait pour être à la hauteur de la petite fille, la lampe torche de son téléphone dirigé vers le sol afin de ne pas l’éblouir. « Malheureusement, non je ne suis pas ton père. Faut que tu cherches ailleurs, petite. » Bien évidemment, elle ne voulait pas chercher ailleurs et attendre avec lui, il soufflait tout en se redressant alors qu’elle agrippait le bout de sa veste avec sa petite main.

« Dans quelle merde que je me retrouve moi. » Grommelait Eodum en essayant de rester zen. Il avait plus qu’une envie, c’était de se barrer de là et de cette situation. Alors que le père du Couvent alias Nikolas Queen lui tapotait l’épaule, un sourcil se redressait assez rapidement mais il devait passer par-dessus. Pas d’embrouille surtout pas dans un supermarché bas prix. Il n’avait pas vraiment le choix, c’était le plus près. Une employée arrive donc en courant, un miracle. Elle est sûrement là pour dire aux clients de ne pas s’affoler, bon. Elle, elle s’affole, c’est pas aux clients de rassurer les clients, si ? Ou alors Eodum est dans un rêve, quelque chose de stupide avec sa quête sans fin de sa sauce tomate et pour finir, elle s’agrippe à la veste du mage noir.

« Y’a … Y’a … » Y’a quoi ? Elle a vu un loup-garou ou quoi ? Elle était complètement paniquée. Voilà qu’il devait gérer une gamine et une employée. Reste calme, ne lui sors pas des méchancetés enfin ce n’est pas le moment opportun. Il lui fit signe de respirer calmement en lui montrant comment faire. Sérieux, ce n’est pas un médecin, c’est un mannequin, pas la même chose. Ou à moins qu’ils ne sachent pas la différence. Ce qui est clairement stupide. « Voilà, qu’est ce qu’il y a eu, madame ? »

La respiration récupérée, l’employée l’observait tout en se redressant et s’excusant d'avoir agripper sa veste. « Oh, c’est qu’une veste. Ce n’est pas si grave. » Il hausse les épaules, il voulait juste savoir ce qu’il y avait.  « .. Il, j’ai vu quelque chose dans l’obscurité... »

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Mar 24 Jan - 21:35


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L’attention ailleurs que sur le jeune homme qui marmonne. Une petite fillette apeurée s’approche. Le souffle long, monter légèrement tes barrières, ne pas te laisser avoir, pas par l’énergie d’une jeune demoiselle qui s’est perdue, cherchant quelqu’un. Pouce entre les dents, le rongeant par angoisse du noir environnant, par la perte de vue de ses parents. Sa petite voix, si elle étouffe le jeune sorcier à tes côtés, elle te fend le coeur.  me paternelle qui en prend un coup. Papa ? Il s’accroupit, plus rapidement que toi. Après tout, c’est lui qu’elle est venue voir, pas toi. Souffle du garçon qui réfute la demande de la petite. Pire, il lui demande de chercher ailleurs. Mais elle ne l'entend pas de la sorte. Petite peureuse têtue. Ses petits doigts fins attrapent la veste - qui a sans doute dûe lui couter un bras et un oeil - avec un air plus que déterminé à rester avec lui, à attendre que ses parents ne la retrouve dans ce dédale inquiétant. Les supérettes, c’est une toute autre ambiance dès lors que c’est plongé dans l’obscurité. Dans quelle merde est-ce qu’il se retrouve. Un soupir amusé s’échappe de tes lèvres. Un peu plus humain qu’il ne veut bien le faire voir. Parce que tu ressens ce genre de chose. Malgré tes minces barrières dressées. Tu sens, que derrière la noirceur - et encore, tu peux te tromper, tu es loin d’être aussi aiguisé que lors de ta trentaine - se cache quelque chose de plus humain, de moins violent. Une âme s’approche, le souffle court. Elle ne réussit même pas à finir sa phrase. Sa main posée que l’épaule du pauvre sorcier qui semble attirer les gens comme un aimant, elle cherche son souffle, le regard perdu sur le sol. Pourtant Eodum fait preuve d’une certaine patience, ce qui t’étonnes, agréablement. Qu’est-ce qu’il y a. Elle retrouve un semblant de souffle lui permettant de formuler un semblant de phrase. Une excuse soufflée pour la veste. Ce n’est rien. Quand même. Elle a vu quelque chose dans l’obscurité. Mais quoi, elle ne saurait dire. Les larmes coulent le long de ses joues. La frayeur encore présente, c’est elle qui parle pour l’employée qui attrape la main d’Eodum, puis la tienne. Elle vous attrape tous les deux.

L’obscurité, elle s'épaissit au fur et à mesure qu’elle vous fait approcher de la zone d’ombre la plus opaque. Un long frisson désagréable remonte le long de ton dos. L’air ambiant change de température progressivement. Il y fait plus froid. Chambre froide à côté du générateur d’électricité qui tressaute. Douce odeur de détergent rapidement couverte par d’autres odeurs bien moins agréables. Déjà que le détergent empeste. Odeur de brûlé, quelque chose à cramé le générateur. Odeur de putréfaction lente. Quelque chose qui donne une nausée irrépréhensible à la petite fillette qui a suivi le groupe. C’est elle qui sent l’odeur en premier. Sa petite main se resserre un peu plus sur la veste de l’homme qu’elle a appelé “papa” plus tôt. C’est elle qui voit en premier l’arme du crime de la panne de courant. Ses yeux s’ouvre grand, main libre venant contre sa bouche mais rien n’y fait. Elle se retient pourtant, comme maman le lui a appris, de ne pas dégueulasser tout sur son passage. Mais petite fille à l'estomac fragile, odeur et vision plus que cauchemardesque pour elle et son jeune âge, elle rend son goûter sur les chaussures de son “papa”. Elle en pleure. Elle a mal. Elle s’excuse entre deux envies de rendre plus que ce qu’elle n’a dans son estomac. L’employée reste interdite et retient, elle aussi, une sombre envie de vomir. Toi, t’en a senti d’autres. Mais l’odeur, il faut avouer, à le don de te retourner aussi l’estomac. Mais tu t’approches, lâchant la main de la demoiselle qui recule au niveau de la petite malade et du mannequin qui va devoir changer sa paire de chaussures. Tu t’approches peut-être un peu trop prêt. L'électricité réagit à ta présence. Elle tressaute encore. Tu prends le temps de t’agenouiller proche du cadavre de la pauvre créature. Un rat. Un rat brûlé. Alors c’est dans cet état que l’on termine si l’on est condamné à la chaise électrique ? Et dire que Tesla en est l’inventeur indirect, de la chaise électrique. Le pauvre. Lui qui pensait sans doute juste rendre le quotidien plus simple pour le commun des mortels, il a inventé à son insue l’une des pires manière de mettre à mort un condamné - après la pendaison et le bûché. Le regard focalisé sur la créature, les quatre fers en l’air, pas un souffle. Rien. En te redressant, ta main frôle l’un des câbles électriques. LE coup de jus est inévitable. Tu le prends, et bien comme il faut. Geste rapide d’esquive vaine, le coup de courant qui picote, qui ne fait clairement pas de bien.

E-eh tout va bien !? C’est quoi !?

Elle panique. Elle ne devrait pas. Tu en as vu des pires. Main qui se secoue comme par réflexe pour chasser la mauvaise sensation d’engourdissement du bout des doigts. Un long soupir, les pas qui te ramènent vers le petit groupe. L’employée se fige. Les sourcils qui se froncent. Tu ne fais pas si peur que ça, tout de même. Tu veux bien faire presque deux fois sa taille, mais il y a des limites à ton intimidation naturelle. Elle lève lentement son doigt, pointant quelque chose dans ton dos.

C’est juste un pauvre rat au mauvais endroit au mauvais … moment.

Tu as suivi son doigt, par réflexe. Et dans ton dos, face à vous quatre, se dresse une large ombre, humanoïde. Elle reste dans l’obscurité, loin de vous. Elle se recule même avant de chercher, dans un geste de ce qui semble être sa tête, une porte de sortie. Toi, tu recules légèrement, gardant la demoiselle ainsi que la petite fillette derrière toi. Eodum ? Il sait se débrouiller seul. T’en a l’intime conviction qu’il n’a pas besoin de ta protection.



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Mer 25 Jan - 8:44

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Si c'est un destin inévitable,
pourquoi vouloir l'éviter ?
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Pitié dans quelle merde, il s’était foutu, encore. Il fallait encore qu’il se sorte de là. Le mannequin soupirait, un miracle qu’il aide d’ailleurs. L’employée les agrippent pour les amener à l’endroit où elle a vu la ‘’chose’’. Quelle chose ? Eodum pensais que c’était clairement une ombre, arrivé à l’endroit avec la garderie toute entière. Tout le monde avait donc vu le rat brûlé, problème réglé. La gamine a un haut le cœur et le haut de cœur se finit en vomi sur les magnifiques chaussures d’Eodum. Bon. Au revoir douces et tendres chaussures. Il soufflait malgré que la gamine s’excusait mainte et mainte fois. Non mais sérieux, elle avait qu’à vomir ailleurs, merde.

« Hm. Ce n’est rien. » disait-il sèchement à la gamine en soufflant quelques secondes après sa réponse. L’odeur du vomi qui atteignait ses narines, il prenait sur lui, les retirant rapidement quand même, les mettant dans un coin. Un sorcier en chaussettes ? Qui déjà vu ça ? Un vomi pour le sorcier noir, et un coup de jus pour le père du couvent, karma.

Alors que le père du couvent alias Nikolas Queen protégeait l’employée et l’enfant, c’était vrai qu’Eodum savait très bien se débrouiller, il avait clairement l’habitude. Une ombre humanoïde apparaissait puis un bruit sourd se fit entendre.

« Putain, c’est quoi tout ça sérieux, ma putain sauce tomate, je l’aurai donc jamais. » Il soufflait, encore toujours. Il n’arriverait jamais à arrêter de souffler toutes les minutes en réalité. Mais malgré ça, il s’avançait plus il s’avançait et plus le bruit se faisait entendre. Le sorcier noir fronçait les sourcils et puis un aboiement de son côté gauche se fit entendre et il l’avait reconnu, c’était son familier.

« Hitam ? Qu’est ce que tu fais là ? » Le chien loup noir se dressait à ses côtés pour encore avancer. Il tournait la tête dans la direction du petit groupe par précaution. « Je pense que tu devrais les rejoindre pour les protéger, ne t’en fais pas, je gère. » Le chien quittait rapidement le sorcier pour se mettre aux côtés de Nikolas. Et puis en réalité, Eodum avait peur pour son familier, s’il lui arrivait malheur ? Il ne se pardonnerait jamais.

Il serrait sa mâchoire et sur sa défensive, prêt à se défendre. Un cri se fit retentir proche de l’ombre, bordel c’est quoi ça ? Et puis merde, il se mit à courir pour se rapprocher rapidement de tout ça, un corps, retrouvé au sol, agonisante. Il serrait sa mâchoire et sur sa défensive, prêt à se défendre. Un cri se fit retentir proche de l’ombre, bordel c’est quoi ça ? Et puis merde, il se mit à courir pour se rapprocher rapidement de tout ça, un corps, retrouvé au sol, agonisante. « Putain ! Madame ? Vous m’entendez ? » Les emmerdes se sont vite rassemblées, dans quelle merde il s’était fourrée ?

« Je.. » Fit la femme avait du mal à respirer, qu’est-ce qu’il s’était passé ? Un meurtre ? Une vengeance ? Un taré qui rôde ? Ou un sorcier ?  Cette histoire se fera entendre ça c’est sûr. « Putain, pourquoi Haneul n’est pas là, il aurait pu aider. » Eodum ne savait pas comment réagir, avoir le bon rôle ou le mauvais rôle en ce moment ?



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Jeu 26 Jan - 23:25


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Il voulait juste sa putain de sauce tomate. Il est encore sur sa sauce tomate alors que ton attention est clairement ailleurs. Regard focalisé sur l’ombre qui ne cesse de chercher une porte de sortie, qui ne cesse de croître contre le mur, à croire que l’origine de l’ombre s’éloigne lentement d’une potentielle source de lumière. Hitam ? Son familier, son animal totem se présente à vous. L’employée fait les gros yeux, les animaux ne sont pas admis dans l’enceinte du magasin. La petite quant à elle s’approche de l’animal et se cache instinctivement derrière la bête noire. Elle se sent rassurée par la présence de l’animal. A deux doigts de passer ses doigts dans son pelage qui semble si soigné. Le grognement d’Hitam contre l’ombre coupe la demoiselle dans son élan. Aucune des deux ne se demande comment cela se fait qu’un animal qui n’était pas là il y a à peine deux petites secondes se trouve aussi proche d’elles. Elles ont bien d’autres choses à penser. Le chien se met en position de garde, de chasse. Pattes avant en solide appui, prêt à bondir sur le premier mouvement suspect de l’ombre qui ne semble pas se soucier de la présence de l’animal totem. L’ombre n’a pas d’yeux, pas de visages, juste une forme que l’on devine contre le mur. Laisser Eodum y aller seul serait prendre un risque. Un très gros risque même. Mais laisser les demoiselles seules ne serait pas une meilleure idée. Seules ? Non, Hitam est là pour les protéger. Alors tu t’agenouilles proche de l’animal aux babines légèrement retroussées. Ta main venant se poser en douceur sur le haut de son crâne. Il se laisse volontiers faire. Tu n’es pas un étranger pour lui. Hitam connat ton odeur. Hitam connaît ta douceur. Alors il se laisse faire aux légères gratouilles. Il écoute ta voix basse, dans le creux de son oreille.

Restes bien là. Protèges les.

Un ordre formulé avec douceur. Le corps se redresse, lentement, pour faire face à l’ombre et le couloir emprunté par le sorcier à la haine épicée rongeant les pauvres barrières qui ont du mal à rester dressées. Le cri retentit. Hitam solide sur ses appuis. La petite fille qui s’agenouille derrière le gros chien. L’employée qui retient sa respiration. Eodum court. Toi, tu suis le pas un peu plus lent. Plus modéré. Les poignets craquent dans l’obscurité étouffante. Malgré la lumière extérieure, aucun rayon de soleil ne filtre. Recoin d’un mur ne laissant aucune source de lumière venir perturber les ténèbres. Forme humanoïde dans ton champ de vision, plus petite que celle de l’ombre. Eodum se tient dos à toi, debout, stoppé dans sa course. Les pas plus lent, arrivant dans son dos. Tu t’arrêtes à ton tour. Un corps au sol. Une femme agonisante au sol, la main sur son bas ventre saignant abondamment. Souffle coupé, souffle douloureux qui a du mal à s’échapper de ses lèvres. Elle tend avec peine et difficulté sa main libre vers les deux hommes en face d’elle, reniflant. Elle pleure de douleur, de peine, de peur. Elle sent qu’elle ne tiendra pas longtemps.

S-s’il vous … plaît …

Sa main retombe contre le sol dégueulassé par son sang continuant de se répandre. Elle ne souffle plus. Ne pleure plus. Elle n’est plus. Un pas en arrière. Un pas en arrière réflexe face à la fin d’une vie. Pauvre femme qui était sans doute au mauvais endroit au mauvais moment. Elle a fait les frais d’un pauvre type, d’un taré. Peut-être. Ou bien est-ce bien plus compliqué que cela. Jeune chasseur encore incapable de reconnaître une initiée d’une simple humaine ? Jeune sorcier ou sorcière - pourquoi serait-ce forcément un homme qui aurait commis ce carnage - à la folie dévorante ? Une crise de panique qui aurait été soldée par un coup de couteau mal placé pour se défendre ou juste intimider ? Tant de possibilités qui ne sont pas de votre ressort, à vous deux. Un souffle retenu, plus un bruit. La Mort rôde. Elle est là, encore présente, tapis dans l’ombre offerte par la panne de courant. Un rat mort, c’est une chose. Mais une femme, c’en est une autre. Il serait d’usage d’appeler la police, de retourner voir l’employée pour la mettre au courant mais le frétillement intempestif de Syrinx te signifie qu’il ne vaut mieux pas retourner sur vos pas. C’est encore quoi. Qui que ce soit. Quoi que ce soit. L’auteur est encore là. Un léger cliquetis dans le noir. Une voix qui s’élève au loin. Une voix plutôt jeune. Une petite trentaine d’années, maximum. Voix claire. Impossible de savoir s’il s’agit d’une féminine ou masculine. Un simple Putain de merde lâché et des bruits de pas qui courent vers ce qui semblerait être une porte de sortie assurée. Tu t’approches, dépassant Eodum pour te pencher légèrement au-dessus du corps. Ne pas toucher. Surtout, ne pas toucher. Pauvre femme. Une femme tout ce qu’il y a de plus banale. Une victime tout ce qu’il y a de plus banale. Regard redressé vers la suite du couloir. Les pas résonnent étrangement, comme s’ils descendaient dans un sous-sol aux escaliers métalliques. De mémoire, le magasin est en plein pied. Alors pourquoi cela résonne de la sorte. Les sourcils froncés, à ton tour de te mettre à courir vers les bruits de pas qui s’accélèrent. Puis plus rien. Pas un bruit. Pas un souffle. Pas un son. Tu ignores si Eodum t’a suivi. Tu ignores où est passée cette voix. Tu es seul, pour l’instant, entre deux murs, face à une porte qui semble ne pas s’être refermée convenablement. Alors que tu t'approches de la porte, que tes doigts effleurent à peine sa poignée, les néons recommencent à grésiller, à faire ce petit bruit, juste ce petit bruit désagréable.

☾ ⋆  ☾ ⋆ ☾ ☼ ☽ ⋆ ☽ ⋆ ☽

A l'autre bout, derrière Hitam, toujours en position de garde, la petite demoiselle attrape la main de l'employée, inquiète à propos des deux hommes partit en direction d'une ombre qui n'avait rien d'une ombre amicale. Elle retient ses larmes comme elle le peut, serrant toujours plus fort la main de la femme. L'employée se penche en avant, prenant la demoiselle contre elle pour la rassurer comme elle le peut. Les néons commencent à grésiller à nouveau, la panique continue de prendre les consommateurs.



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Ven 27 Jan - 8:59

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Le sang. Le liquide rouge qui quittait le corps de cette pauvre femme, son cœur ne battait plus, il n’y avait plus rien à faire, en réalité, c’était la première fois qu’Eodum voyait quelqu’un d’inerte, son cœur battait à la chamade, une respiration se fit rapidement. Qui était le coupable. Le sorcier noir voulait que ce connard réponde à ses actes horribles, oui, Eodum le sorcier malveillant. Plutôt étrange non ? Il était là encore accroupi ne sachant pas que Nikolas était là, le père du Couvent le dépasse. Le mage redressait la tête afin de l’observer lui non plus ne sachant pas quoi faire en réalité, il paniquait, qu’est-ce qu’il lui arrivait ? De la peur ? Ou la peur d’être tué comme cette simple humaine ? Plusieurs questions vinrent en tête. Alors qu’Hitam était près du duo féminin.

Il était encore en chaussettes, il avait clairement oublié ce détail. Même Nikolas ne l’a pas remarqué et tant mieux. Les aboiements agressifs d’Hitam contre cette fameuse ombre retentissait avec l’écho. Il commençait à se redressait en regardant Nikolas qui commençait à courir vers les pas. Pas le choix, Eodum devait le suivre.

« Attends ! » Lui aussi n’était pas fou, il avait tout entendu. Les pas, la voix, tout. Il recherchait autour de lui, revenir en arrière semblait être le mauvais choix. Qui est-ce qui rôde pour faire flipper tout le monde. Mais Eodum avait peur pour Hitam et pour les personnes qui étaient là-bas.

« Est-ce qu’on doit faire demi-tour ? Il n’y a plus de voix, ni de pas. Je pense qu’on devrait filer de là avant que là et après nous devons appeler la police. » Les néons grésillaient, le bruit aigu se faisait entendre. Le courant était revenu, toutes les lumières étaient revenues plus aucun il jetait un coup d’œil à Nikolas. Pourquoi s’inquiétait pour le père du couvent. Tant pis, le sorcier noir commençait à faire demi-tour, son animal totem, il pensait à lui.

« Hitam ! Bouge pas, j’arrive ! Reste près d’elles ! » Criait le mage noir en courant, il ne faisait plus attention à papy cookie dorénavant. C’était son fils qui devait protéger à présent.


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